Le GIEC effectue un travail formidable de compilation et de regroupement de toutes les études sur le climat, mais leur niveau de communication est catastrophique. (Comme beaucoup de scientifiques)
Un rapport de quelques
milliers de pages, un résumé de 80 pages et un sommaire exécutif de 20 pages.
Ouf! J’ai personnellement arrêté à la page 2 du sommaire, plein de tableaux
trop chargés qui diluaient l’essentiel.
Pas de retour en arrière possible
La première erreur des
écologistes est de se servir des catastrophes climatiques actuelles pour dire
que si l’on veut les éviter à l’avenir, il faut agir maintenant.
Faux
Seul la végétation peut
capter le CO2 de l’air, et actuellement nous produisons environ deux
fois plus de CO2 que la nature peut en absorber. Donc, les bouleversements
que nous vivons actuellement représente le Minimum de ce que nous réserve le futur.
Aujourd’hui nous sommes à + 1,6oC
10 ans pour éviter un
réchauffement de plus de 1.5oC, ou plus récemment, il faut un plafonnement
des émissions d’ici 2025. (GIEC)
Faux
Actuellement les GES
induisent un déséquilibre thermique de + 3 watts par mètre carré de surface terrestre,
et comme dit plus haut, c’est un phénomène que l’on ne peut pas inverser.
Pour qu’un corp émette
un rayonnement thermique de 1 watt par m2 de plus, il doit augmenter
sa température de 0,016 oC, donc pour que la terre soit en équilibre
thermique avec le niveau actuel de GES, sa température doit augmenter de
0,48 degré. Additionné au 1,2 degré actuel, nous sommes entre +1,6 et +1,7 oC.
Bien sûr la terre a une très grande inertie thermique, donc cet équilibre serait
atteint dans 20, 30, 50 ans, mais c’est chose faite pas de retour en
arrière possible.
Des pas en avant
Bien sûr de grands pas
en avant sont fait. L’année dernière il s’est installé plus du double de
capacité nominale de production d’électricité propre (vent et solaire) que de
capacité fossile.
Sauf que :
Les fermes solaires ont
des rendements de 15 à 25% sur leurs puissances nominales, les fermes éoliennes
ente 30 et 45%, alors que la production moyenne des génératrices varie entre 60
et 90%. Donc cette année il y a deux fois plus de nouvelle électricité
produite via la combustion de carbone que par des sources d’énergie propre.
Donc :
-
Pour qu’il
n’y ai plus de nouvelle sources d’électricité produisant des GES, il faut
tripler les installations de solaire, éolien et hydraulique. (Non la biomasse
est tout sauf carboneutre.)
-
Pour
commencer à réduire de façon significative les surplus de CO2 émis chaque année
et espérer revenir à un équilibre avec la nature dans ?? 20-40 ans, il faut
multiplier la production d’électricité sans émission de GES par un facteur de
dix.
Note de bas de page :
Énergie Wind-Do propose plusieurs solutions innovantes pour
augmenter la pénétration des énergies propres. Sur 60 applications de
financement que nous avons présentées à des VCs orienté ‘Cleantech’, aucun ne nous
a posé de question quant à notre impact potentiel sur la réduction des
émissions de GES.